Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les équipements de la maison représentent une part élevée des émissions de CO2 des Français qui peut s’avérer aussi importante que les transports ou l’alimentation. Et pour les fabriquer, ils nécessitent également la mobilisation de beaucoup de matières. À l’occasion de la Semaine Européenne du Développement Durable, faisons le point sur la face cachée de nos équipements.
Les dépenses des ménages français sont marquées par une consommation toujours plus importante de biens, notamment dans le domaine du logement et de ses équipements (meubles et électroménagers), de la communication (technologies de l’information et de la communication) du textile et des loisirs comme les équipements sportifs. Avant d’arriver dans nos maisons, leur fabrication, leur transport et leur distribution génèrent des émissions de CO2 et mobilisent aussi d’importantes quantités de matières premières. Par exemple, il faut extraire des tonnes de roches et de terre pour récupérer les quelques grammes de minerais nécessaires à la fabrication des puces de nos smartphones.
Par foyer, l’ensemble des équipements (meubles et électroménagers) présents dans la maison pèse en moyenne 2,5 tonnes soit l’équivalent du poids d’un hippopotame. Et pour fabriquer ces 2,5 tonnes d’équipements, il aura fallu mobiliser pas moins de 45 tonnes de matières premières soit 18 hippopotames !
Quant aux émissions de CO2 durant tout le cycle de fabrication, c’est 6 tonnes de CO2 soit l’équivalent de 6 allers-retours Paris New-York !
Alors pour limiter l’impact de ma consommation sur l’environnement, je me pose les bonnes questions avant d’acheter un nouvel objet :
- En ai-je vraiment besoin ? Pour m’aider, je réponds à un rapide quiz. Je clique ici.
- En aurai-je vraiment l’utilité ? Si non, je privilégie l’emprunt ou la location. Je clique ici.
- Puis-je réparer mon objet en panne plutôt que de le remplacer ? Dans de nombreux cas, la réparation est LA solution ! C’est plus écologique et plus économique ! Je clique ici.
- En cas de besoin avéré, pourquoi ne pas m’orienter vers la seconde main ? C’est forcément beaucoup moins de matières mobilisées et c’est moins cher ! Je clique ici.
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